Comprendre les étiquettes des compléments alimentaires 

Listing actualités
  • Publié le : 13 juillet 2023

La loi française encadre de manière stricte la vente de denrées alimentaires. Tout aliment transformé doit comporter une étiquette indiquant de nombreuses mentions, relatives par exemple à la composition du produit ou à sa valeur nutritionnelle. Les compléments alimentaires ne font pas exception à la règle puisqu’ils sont conçus pour être absorbés par les individus. 

Les obligations liées aux étiquettes des compléments alimentaires

Le règlement 1169/2011, fondation de la règlementation

Selon l’article 9 du règlement 1169/2011, les étiquettes des compléments alimentaires sont dans l’obligation de mentionner les éléments suivants : 

 

  • la dénomination 
  • les ingrédients composant le produit (dans l’ordre décroissant en termes de quantité)
  • les allergènes 
  • la date limite d’utilisation optimale (DLUO) ou la date limite de consommation (DLC)
  • la quantité précise de produit alimentaire contenue dans le complément
  • les conditions particulières de conservation
  • une notice d’utilisation, dans le cas où son absence compliquerait la prise du complément alimentaire
  • la raison sociale et l’adresse du professionnel en charge des informations que comporte l’étiquette
  • la déclaration nutritionnelle

Les textes complémentaires encadrant l’étiquetage d’une supplémentation alimentaire

D’autres textes, comme le décret 2006-352, imposent une réglementation bien définie mais dans des cas spécifiques : par exemple, les arrêtés liés aux nutriments, aux plantes et aux substances sont en mesure d’imposer l’indication de mises en garde destinées aux personnes à risque. On peut également citer les obligations suivantes : 

 

  • le terme “complément alimentaire” doit apparaître sur l’emballage du produit. Le consommateur doit être explicitement informé de la nature du produit qu’il achète ;

 

  • la portion quotidienne à respecter ; 

 

  • les familles de nutriments présentes dans les compléments alimentaires font également l’objet d’une mention : minéraux, vitamines, oligo-éléments… ;

 

  • une mise en garde contre le dépassement de la quantité journalière indiquée ;

 

  • sur la base d’une portion quotidienne, les quantités de ces nutriments doivent apparaître en pourcentage par rapport à l’apport journalier recommandé (AJR) ; 

 

  • doit également figurer sur l’étiquette des compléments alimentaires une indication informant les consommateurs que les compléments alimentaires ne se substituent en aucun cas à  un régime alimentaire varié ;

 

  • enfin, l’étiquetage est tenu de rappeler que les compléments alimentaires doivent être conservés hors de portée des jeunes enfants ; 

 

Enfin, soulignons que les fabricants de compléments alimentaires sont autorisés à indiquer sur les étiquettes des conseils liés à l’hygiène de vie. Chacun des éléments étant soumis à une obligation de figurer sur l’étiquette des compléments alimentaires doit être clairement lisible et visible. En aucun cas une image ou un élément textuel ne peut couvrir les mentions obligatoires. 

 

Les interdictions liées à l’étiquetage des compléments alimentaires

Toutefois, si de nombreuses obligations relatives à l'étiquetage pèsent sur les compléments alimentaires, il en va de même concernant les interdictions. Ainsi, la loi met tout en œuvre pour éviter que les consommateurs ne soient induits en erreur. C’est pourquoi les informations contenues sur les étiquettes des compléments alimentaires ne sont pas autorisées à vanter des propriétés de traitement ou de guérison de pathologies. De même, il est interdit d’y faire figurer une évocation de la rapidité de la perte de poids, mais aussi de sous-entendre que la santé du consommateur peut être impactée s’il n’a pas recours au produit. 

compléments alimentaires

 

Les allégations valorisantes 

En revanche, il est possible de faire mentionner certaines allégations mettant en valeur les bienfaits du complément alimentaire. Celles-ci sont répertoriées dans ce que l’on appelle les “listes positives”, encadrées par le règlement (CE) 1924/2006, et font l’objet d’une autorisation préalable. En dehors de cette liste, nulle allégation de santé ou nutritionnelle ne peut être admise sur l’étiquette du produit. 

 

Et chez Lysi ? 

Tout est donc mis en œuvre par la loi pour que le consommateur comprenne aisément l’étiquette du complément alimentaire qu’il s’apprête à acheter. 

 

Chez Lysi, par souci de clarté, les étiquettes de nos oméga-3 sont épurées autant que possible afin que le consommateur ait un accès aisé aux informations essentielles. La composition de nos compléments alimentaires est indiquée de manière claire et vous permet ainsi de vous rendre compte de sa qualité. Par exemple, notre Capital Forme liquide, à base d’huile de poissons sauvages, n’est pas dilué dans une huile de tournesol, comme c’est bien souvent le cas. 

 

Par ailleurs, nos compléments alimentaires comportent de manière visible un numéro de lot, gage de rigueur et de traçabilité. Enfin, la mention “produit islandais” vous assure de la richesse en nutriments et de la pureté de nos produits à base de poissons sauvages. L’Islande, berceau de l’huile de foie de morue, se distingue par son respect des ressources naturelles disponibles. Les bienfaits des oméga-3 présents dans les compléments alimentaires issus de l’île de l’Atlantique Nord sont préservés et les nutriments certifiés dénués de contaminants.