Comment faire un jeûne intermittent ?

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  • Publié le : 19 avril 2023

Si l’alimentation est un sujet qui vous intéresse, il est probable que vous ayez entendu parler du jeûne intermittent. De plus en plus mis en lumière, il ne cesse de séduire de nouveaux adeptes. Mais qu’est-ce exactement que ce régime alimentaire ? Quelle est son utilité ? Est-il adapté à chacun et présente-t-il des risques ? Présentation du jeûne intermittent dans notre article ci-dessous. 

Qu'est-ce que le jeûne intermittent ?

Le jeûne intermittent consiste en la privation de toute alimentation durant une période bien définie. Cette privation peut être totale ou partielle, mais n’inclut toutefois pas l’eau, dont la prise doit continuer à ponctuer vos journées. 

Le jeûne 16/8 est le plus répandu, mais il existe d’autres types de jeûne intermittent : 

 

  • le jeûne 16/8 : il consiste à ne pas s’alimenter durant 16 heures puis à se nourrir de manière équilibrée pendant 8 heures. Cette abstinence se définit donc toujours par périodes de 24 heures. De manière concrète, cela revient à se passer soit du petit déjeuner, soit du dîner.
  • le jeûne fractionné : il s’agit d’effectuer ses repas de manière normale un jour sur deux, en alternance avec un jour de privation totale ou très élevée de nourriture. Les jours où s’alimenter est autorisé, un maximum de 500 calories doit être consommé. 
  • le jeûne intermittent 5:2 : il se définit sur une période de 7 jours. Concrètement, il implique une alimentation normale durant 5 jours et une privation de 2 jours, consécutifs ou non. Les jours de jeûne, il est important de ne pas excéder 600 calories, réparties sur les deux jours. 

Pourquoi faire un jeûne intermittent ?

Quel que soit le mode choisi, ce type de régime alimentaire est particulièrement prisé pour bénéficier du fameux “effet détox”. Mais son impact positif est bien plus large ! Plus souple que le jeûne strict, il présente de nombreux bienfaits pour l’organisme, parmi lesquels : 

 

  • la prévention du surpoids et de pathologies fréquemment liées à la surcharge pondérale, comme les maladies cardiovasculaires,
  • la réduction du mécanisme de stockage des graisses,
  • la baisse du stress oxydatif et du vieillissement prématuré des cellules,
  • la réduction des marqueurs inflammatoires (VS et CRP), ce qui limite le risque d’apparition de maladies inflammatoires (arthrite, psoriasis, etc.),
  • la résistance et la réparation des cellules endommagées

La question de la perte de poids

Dans une démarche de jeûne intermittent, il est important de maintenir une alimentation équilibrée lors des temps où la nourriture est admise. Il est donc nécessaire de ne pas avoir tendance à “compenser” les plages de privation en mangeant plus gras ou, de manière large, plus riche qu’en temps normal. En ce qui concerne l’alimentation, tout est question d’équilibre : même les graisses saturées, pourtant si souvent diabolisées, ne sont pas à bannir de manière définitive de vos repas. 

Dans un contexte de régime alimentaire équilibré, sain et varié, le jeûne intermittent entraîne logiquement une perte de poids, en raison de la diminution des apports caloriques reçus par l’organisme. 

 

perte de poids avec le jeune intermittent

 

 

Comment mettre en place le jeûne intermittent 

Il est vivement déconseillé d’entreprendre un jeûne intermittent de manière irréfléchie. Avant tout, il convient d’en parler avec votre médecin, qui connaît vos antécédents médicaux et votre état de santé. Si celui-ci vous autorise à jeûner de manière ponctuelle, il est important de préparer votre corps une semaine avant la mise en œuvre de l’abstinence alimentaire, en supprimant au maximum les excitants comme l’alcool, le café et le thé, les produits laitiers ainsi que le sucre. Les sucres naturels, présents dans les fruits par exemple, demeurent autorisés. Une fois le jeûne intermittent entamé, vous devez respecter certaines règles afin qu’il se déroule de la meilleure manière. 

Maintenir une hydratation optimale

Il est important de bien vous hydrater, même durant les heures jeûnées. Vous pouvez même vous abreuver de tisanes, tant que vous n’y ajoutez pas de sucre ou de miel.

 

Pratiquer seulement une activité sportive douce

Quelle que soit votre pratique sportive, vous devez vous tourner vers une activité douce lorsque vous êtes en période de privation alimentaire. Le sport a un effet positif sur la régénération des cellules durant une telle phase, mais il doit être pratiqué avec modération pour que vous profitiez uniquement de ses bienfaits. 

 

S’alimenter normalement lorsque l’alimentation est autorisée

Si vous entreprenez un jeûne intermittent dans une perspective de perte de poids, ne vous sous-alimentez pas lorsque le régime vous autorise à vous nourrir de manière normale. Vous risquez en effet des carences, une fatigue excessive ainsi que des variations d’humeur préjudiciables.

Soyez conscient des effets secondaires à court terme

Enfin, sachez que la cessation de nourriture peut, les premiers jours, entraîner des effets secondaires, fréquents les premiers jours de jeûne. Parmi les plus répandus, on note la fatigue ainsi que des maux de tête. Vous pouvez également faire face à une perturbation de votre transit intestinal. Alarmez-vous si ces symptômes sont durables et n’hésitez pas à mettre fin au jeûne si vous ne vous sentez pas bien sur la durée.

 

Il faut savoir que le jeûne intermittent n’est pas adapté à tous les individus. Si certains le supportent très bien, d’autres vivent mal ces périodes de privation de nourriture, auquel cas mieux vaut se tourner vers un rééquilibrage alimentaire ou un régime amincissant traditionnel. 

 
 

jeune intermittent