La vitamine D chez l’enfant : rôle et besoins
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En France, l’immense majorité des nouveaux-nés est soumise à une prescription de vitamine D, à absorber à plusieurs reprises au cours des premiers mois de la vie du bébé. Mais pourquoi une telle obligation ? Quel est le rôle de la vitamine D chez le nourrisson ? Jusqu’à quel âge cette supplémentation doit-elle se poursuivre ? Tour d’horizon des bienfaits de la vitamine D chez l’enfant dans notre article ci-dessous.
Qu’est-ce que la vitamine D ?
Tout comme les vitamines A, E et K, la vitamine D est une vitamine dite “liposoluble”. Cela signifie qu’elles sont solubles dans les graisses, autrement dit qu’elles sont stockées dans les réserves de graisse du corps humain. Il en existe deux types : la vitamine D2 est produite par les végétaux et la vitamine D3 se trouve dans certains produits alimentaires d’origine animale. Le corps humain est également en mesure de synthétiser cette dernière à partir des rayons ultraviolets. C’est pourquoi une exposition quotidienne au soleil des bras et du visage d’une quinzaine de minutes est recommandée afin de réduire les risques de développer une carence.
Quel est le rôle de la vitamine D chez l’enfant ?
A l’image de son action chez les adultes, la vitamine D chez l’enfant joue un rôle sur différentes fonctions de l’organisme. Elle permet notamment d’optimiser l’assimilation du calcium et du phosphore, ainsi que de favoriser la minéralisation osseuse. Elle réduit ainsi le risque de développement de l’ostéoporose. Enfin, la vitamine D a un effet favorable sur le système immunitaire des individus et sur le bon état de l’ADN.
Cependant, son effet chez l’enfant est encore plus important. Dès 1922, les bienfaits de la vitamine D dans la lutte contre le rachitisme ont été mis en lumière. Cette maladie est entraînée par une carence importante en vitamine D. L’enfant souffre alors d’une défaillance de la calcification osseuse et cartilagineuse. Les os sont alors de mauvaise qualité, la colonne vertébrale de l’enfant peut être déformée et les articulations sont marquées par un gonflement anormal. En outre, la vitamine D intervient dans la bonne formation des dents de l’enfant. Outre le développement de l’enfant en lui-même, le rachitisme impacte la solidité du squelette : l’enfant est alors bien plus sujet aux fractures qu’un individu suffisamment complémenté en vitamine D.
Vitamine D et grossesse : quels bienfaits pour l’enfant ?
Enfin, la quantité de vitamine D absorbée par la mère au cours de sa grossesse détermine indirectement le taux de cette vitamine D chez son bébé. Il est donc important pour une femme enceinte de s’assurer de ne pas manquer de vitamine D, d’autant plus qu’elle jouerait un rôle préventif sur l’apparition de l’asthme et du diabète. Une absorption régulière de vitamine D aide donc à mettre toutes les chances de son côté pour donner naissance à un enfant en pleine santé.
Quelle quantité de vitamine D donner à un enfant ?
La génétique, le climat ou encore la manière dont est nourri le bébé sont des facteurs influençant les risques de développement de carence en vitamine D. En effet, certains enfants sont plus exposés à un besoin de supplémentation, notamment :
- les nourrissons allaités et ceux ne finissant que très rarement leurs biberons de lait infantile,
- les bébés dont la peau est naturellement foncée
- les enfants vivant en zone polaire ou dans le Grand Nord
- les enfants de mères carencées en vitamine D.
Ces enfants doivent faire l’objet d’une surveillance particulière. Leurs besoins en vitamine D seront logiquement plus importants que ceux des autres enfants de leur âge. En dehors des cas cités, il est vivement recommandé d’apporter chaque jour à son bébé 400 UI de vitamine D. Cette quantité monte à 600 UI pour les enfants âgés de plus d’un an. Dès que l’enfant atteint 3 ans, et jusqu’à ses 18 ans, les autorités sanitaires françaises conseillent des apports s’élevant à 400 UI par jour. Ceci s’entend pour les enfants ne présentant pas de risques de carence particuliers.
Comment donner de la vitamine D à mon enfant ?
Chez le nourrisson, mieux vaut s’en tenir à la vitamine D prescrite par le pédiatre, spécialement conçue pour les tout-petits. Dès l’âge de 3 ans en revanche, il est possible de donner quotidiennement à l’enfant une cuillère d’huile de poissons sauvages ou d’huile de foie de morue. Heureusement, les formules ont évolué et cette célèbre huile, aussi bien connue pour ses vertus que pour l’amertume de son goût, existe en version aromatisée. Grâce à un arôme au citron, sa prise est bien plus agréable, pour les enfants comme pour les adultes !
