Les effets d’une mauvaise alimentation sur la dépression

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  • Publié le : 3 octobre 2017
Mauvaise alimentation et dépression

Des études ont démontrés qu’une alimentation trop grasse et sucrée favoriserait l’apparition d’un phénomène dépressif chez certaines personnes. En effet, aujourd’hui et dans la plupart des sociétés occidentales, les aliments ont tendance à s’appauvrir en oméga 3 et devenir plus riches en oméga 6.

Les conséquences de cette mauvaise alimentation perturbent le bon fonctionnement physiologique de l’organisme qui ne peut plus jouer son rôle de régulateur des processus inflammatoires du corps. Cela peut conduire à une modification sur l’humeur des personnes sensibles et favoriser un phénomène dépressif.

Quels aliments sont en cause ?

Nos neurones produisent sans arrêt des neurotransmetteurs qui sont des composants chimiques agissant sur le sentiment de bien-être ou du stress. Il est donc important de consommer des aliments qui vont favoriser la production de ces composés chimiques et de diminuer ceux qui empêchent leur production par les neurones.

Les fast-foods et les boissons gazeuses se placent en tête des aliments qui peuvent accentuer le risque de dépression, s’ils sont consommés régulièrement et en grande quantité.

La consommation de viande rouge en excès pourrait également contribuer à l’apparition de symptômes similaires à ceux de la dépression.

Il en va de même pour les aliments industriels transformés, riches en sucres et en graisses et reconnus pour être pro-inflammatoire.

Les aliments à privilégier

Il est préférable d’adopter un régime « sain » en consommant régulièrement des aliments riches en oméga 3 comme les légumes verts, les huiles de lin ou de colza ou encore les poisson gras (maquereau, sardine, foie de morue, hareng, saumon, crustacés, …).

Ces aliments vont contribuer au bon fonctionnement du cerveau et préviendront la dépression avant qu’elle ne s’installe.

Si toutefois la dépression s’avère être plus sévère, les oméga 3 ne pourront pas à eux seuls stopper les symptômes et viendront en complément d’un traitement antidépressif.